Bien que le cloud semble un concept parfois… nébuleux, il se situe bel et bien quelque part : dans les centres de données. Derrière chaque transaction en ligne, chaque film diffusé en streaming et chaque courrier électronique se cache une infrastructure qui tourne jour et nuit. Mais chez LCL, en plus de la technologie, des femmes ingénieures jouent un rôle clé dans l’innovation, la durabilité et le progrès technique
Mieke Germonprez (Quality Manager), Adeline Wantiez (Junior Project Manager) et Joke Bruyninckx (Critical Infrastructure Manager) jouent un rôle important à cet égard. Trois ingénieures aux parcours différents, mais qui partagent la même curiosité pour le fonds des choses. Qu’est-ce qui rend leur travail si passionnant ? Quel rôle joue le développement durable dans le monde de la technologie ? Et quelles connaissances veulent-elle transmettre à la prochaine génération d’ingénieurs ?
C’est ce qu’elles vont nous expliquer.
Quelle est votre fonction et quel impact avez-vous au sein de LCL ?
Mieke, Quality Manager et Safety Advisor chez LCL, assume l’élaboration et la mise en œuvre des processus en matière de qualité, de sécurité, d’environnement et protection des informations. À ce titre, elle est fréquemment amenée à œuvrer avec les différents départements pour assurer la sûreté et la sécurité, dans le respect de l’environnement. « Le résultat, bien sûr, c’est qu’on obtient des certificats et des rapports qui établissent officiellement que l’on respecte les normes et standards requis. Mais le plus important pour moi, c’est de sentir que l’entreprise va de l’avant et que nos clients apprécient vraiment ces efforts », explique Mieke.
Adeline allie ses passions pour la technologie, l’innovation et la durabilité dans son rôle de Junior Project Manager. Elle travaille sur une variété de projets pour lesquels elle recherche toujours la manière la plus durable de mener les choses à bien. « J’ai toujours trouvé la technologie et l’innovation intéressantes, et le développement durable compte beaucoup à mes yeux », explique Adeline. « J’apprécie particulièrement que la fonction de chef de projet me permette de réunir ces passions dans mon travail ». La durabilité n’est pas pour elle un pilier isolé, mais un élément présent dans tous les aspects de son travail.
En tant que Critical Infrastructure Manager, Joke est responsable de l’infrastructure critique de LCL, c’est-à-dire des systèmes essentiels tels que l’alimentation électrique, le refroidissement et l’extinction d’incendie. Elle gère une vaste équipe d’experts et d’ingénieurs répartis sur les différents sites. « Nous assurons la fiabilité des installations critiques et veillons à ce que tout continue de fonctionner sans interruption », explique-t-elle. « Nous garantissons ainsi la stabilité de l’infrastructure et la satisfaction de nos clients ».

La durabilité comme fil conducteur
On notera que la durabilité joue un rôle central pour toutes les trois, même si le thème ne relève pas de leur fonction première. « Nous savons que les centres de données sont de grands consommateurs d’énergie », explique Joke. « Chez LCL, nous ne l’ignorons pas, nous en prenons la responsabilité. Les opérations jouent également un rôle actif dans ce domaine, par exemple en optimisant nos générateurs de secours pour en réduire les incidences sur l’environnement ».
Adeline explique que la durabilité concerne bel et bien son travail de chef de projet. « Dans ma fonction, il est toujours important d’inclure la durabilité dès les premières étapes de la conception. S’il y a quelque chose à remplacer ou renouveler, nous recherchons toujours la solution la plus durable ». C’est d’ailleurs ce qui a décidé Adeline à choisir LCL : « Lorsque j’étais étudiante je voulais surtout comprendre comment les choses fonctionnent, mais une fois diplômée, j’ai trouvé très important de mettre ces connaissances au service de la durabilité. Lorsque j’ai lu le rapport ESG de LCL, j’ai su que c’était le bon endroit pour moi ».
Mieke considère également que le développement durable fait partie intégrante de son travail. « Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, l’environnement n’était pas un sujet à mes yeux, la gestion de la sécurité et de l’environnement étaient mes thèmes de prédilection », dit-elle. « Mais lorsque les premiers projets de gestion environnementale ont démarré chez LCL il y a quelques années, j’ai tout de suite embarqué. Je participe toujours avec plaisir au Sustainability Work Group parce que le thème est en lien avec mon travail ». La durabilité est également devenue un fil conducteur pour elle, au cœur du travail de LCL. « Avec les certifications ISO et d’autres rapports, elle joue un rôle de plus en plus important », explique Mieke. « Il ne s’agit pas seulement de respecter certaines normes, mais aussi de s’améliorer en permanence et d’assumer nos responsabilités ».

Quelles sont les compétences inattendues qui comptent dans votre travail ?
On peut penser que l’ingénierie est un domaine purement analytique, mais la pratique est souvent différente. « La mise en place de processus implique généralement plusieurs départements », explique Mieke. « La collaboration est essentielle pour atteindre des normes de qualité dans chacun d’eux ». Adeline insiste sur l’importance de la résolution de problèmes. « Quelle que soit la qualité de la planification, il y aura toujours des imprévus ; tout dépend de la manière dont on y fait face. La flexibilité et la réactivité sont essentielles ». Joke abonde : « Il n’y a pas deux jours identiques dans les opérations. Il y aura toujours des situations inattendues, et notre travail consiste à y répondre rapidement et de manière réfléchie. »
Qu’aimeriez-vous transmettre à la prochaine génération d’ingénieurs ?
Pour ceux qui envisagent une carrière technique, leur message est clair : pas besoin d’être capable de tout faire tout de suite. « Le plus important est de rester curieux », dit Adeline. « N’hésitez pas à demander de l’aide si vous ne comprenez pas quelque chose, collaborez et osez faire des erreurs. C’est ainsi que l’on apprend à se relever le plus vite ». Mieke ajoute : « Ne vous contentez pas de schémas de pensée figés. La technologie est en constante évolution. Il ne faut pas y voir une menace : au contraire, c’est justement ce qui rend le métier si passionnant. Il faut être capable de sortir des sentiers battus, mais cette exigence est aussi une latitude ». Joke souligne également l’importance de la coopération et d’une stratégie claire. « Personne ne travaille seul. Vous avez une équipe sur laquelle vous pouvez vous appuyer et, avec une stratégie claire, tout le monde œuvre dans la même direction ».
Leur conseil aux futurs talents de la technologie ? Pour les jeunes femmes qui envisagent une carrière technique : ne vous laissez pas dissuader par les vieux stéréotypes. La technologie a besoin de personnes curieuses et motivées, quel que soit leur sexe. Continuez à croire en vos capacités, entourez-vous de mentors et ne craignez pas de revendiquer votre place dans l’industrie.
