Faisons connaissance avec Nicolas Coppée, nouveau membre de l’équipe de direction de LCL
Avec l’arrivée de Nicolas Coppée, Data Center Manager chez LCL Wallonia One, l’équipe de direction de LCL franchit la frontière linguistique. « Bien sûr, tout le monde connaît LCL Wallonia One à Gembloux et nous partageons assurément la vision de LCL, mais nous conservons une perspective qui nous est propre. Il existe de nombreuses différences entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie ». Si cela n’éveille pas votre curiosité…
Revenons brièvement en arrière. Quand Cofely a vendu son Data Solutions Center à Gembloux en 2021, Nicolas Coppée, l’administrateur délégué de l’époque, a préféré LCL à d’autres candidats repreneurs. « J’ai voulu conforter les points forts de notre centre de données et poursuivre l’histoire que nous étions en train d’écrire. J’ai senti que nous partagions la même vision pour y parvenir ».
Qu’avez-vous d’abord observé chez LCL une fois que l’accord a été conclu ?
Nicolas : « La vision de LCL est réellement neuve, axée sur l’activité dans son ensemble et avec une stratégie holistique. Évidemment, les paramètres financiers ont toute leur importance, mais un centre de données préparé à l’avenir demande un regard qui va au-delà du retour sur investissement ou du compte de résultat. Je rejoins tout à fait l’ambition de LCL de produire notre propre électricité verte ou de puiser dans les initiatives locales, d’améliorer l’expérience du client, etc. ».
« La stratégie de customer intimacy me plaît tout particulièrement. Faire signer des contrats et nous borner à fournir nos services aux clients, c’est beaucoup trop simple. Chaque salarié doit garder les yeux et les oreilles ouverts pour comprendre réellement les besoins du client. Pour le département des ventes et du marketing cela va peut-être de soi, mais le rôle de nos ingénieurs de terrain, par exemple, ne doit pas être sous-estimé car ils collaborent avec les propres ingénieurs de nos clients. Si nous assurons une communication bien huilée du bas vers le haut, l’équipe de direction et le conseil d’administration sont outillés pour fournir les meilleures solutions possibles ».
Comme nouveau membre de l’équipe de direction, quels sont vos domaines de prédilection?
« Une communication bidirectionnelle. De haut en bas bien évidemment, mais aussi du bas vers le haut. Il va sans dire que les décisions de l’équipe de direction doivent être transmises à l’ensemble du personnel, sans quoi la mise en œuvre de notre stratégie restera une vue de l’esprit. Comme je l’ai dit, c’est grâce à une communication efficace du bas vers le haut que nous recevons beaucoup d’informations utiles en provenance du terrain. Mon rôle est de porter ces informations à l’attention de mes collègues de l’équipe de direction. Fibervision, c’est un bon exemple d’une innovation initiée par les techniciens de LCL sur le terrain qui se sont inspirés d’échanges avec les techniciens de nos clients. Ils ont détecté un besoin, LCL a développé une solution et le département marketing et commercial l’a fait connaître à nos clients. Chez LCL, nous avons tous un rôle précis à jouer pour mettre sur le marché ce dispositif de mesure à fibre optique rentable et efficace, afin d’aider nos clients à économiser de l’argent et gagner du temps ».
Nous parlons donc bien d’une vision partagée, mais il y a forcément des différences entre les façons de faire en Flandre et en Wallonie ?
« Il y a des différences évidentes, par exemple dans la façon dont on se dit bonjour. En Wallonie on se salue chaleureusement, alors que ce n’est pas toujours le cas avec nos collègues flamands qui sont plus concentrés sur leur travail. C’est important de reconnaître ces petites distinctions car elles peuvent être source de malentendus, voire de frustrations. C’est une chose que tout le monde doit comprendre, car à l’avenir de plus en plus d’équipes verront coexister Flamands et Wallons. Ces deux mentalités mises ensemble sont une chance de tirer le meilleur de chaque vision et de travailler ensemble pour aller de l’avant.
« La façon dont nous abordons les relations avec les clients diffère également. En Belgique francophone, l’atout le plus important est la confiance. Si on vous fait confiance, à vous, à votre entreprise, à vos collègues… alors c’est gagné. Le prix peut plus ou moins convenir, mais c’est rarement un obstacle à la collaboration. Il faut donc passer beaucoup de temps à travailler à une bonne relation pour qu’on nous fasse confiance. Cela explique aussi pourquoi il est assez difficile pour les nouveaux acteurs de s’implanter sur un marché quel qu’il soit en Wallonie. En Flandre, on dirait que c’est surtout le résultat qui compte, les faits et les chiffres ont la priorité. J’estime qu’il appartient à mon rôle au sein de l’équipe de direction d’abattre ces murs invisibles entre Flandre et Wallonie. Les Wallons ne correspondent pas tous à la caricature de paresseux que peut nous présenter le monde politique ».
Qu’attendez-vous du nouveau conseil d’administration ?
« Alors que l’équipe de direction s’occupe du quotidien, l’objectif du conseil d’administration est d’aiguillonner l’entreprise et d’œuvrer à une stratégie durable propre à alimenter la croissance. Sa composition est très diversifiée, tant en termes de diversité de genre que d’expériences professionnelles. Je suis convaincu que cela renforce également la réputation de LCL auprès de ses interlocuteurs et apporte une importante valeur ajoutée, augmentant ainsi la confiance ».
LCL Wallonia One a récemment obtenu la certification ISO 50001, découvrez ici comment nous l’avons obtenue.